POURQUOI ET COMMENT PROTÉGER MON ENTREPRISE ?
La mondialisation, et son corollaire la liberté de circulation des capitaux et des hommes, est un champ de bataille pour les entreprises qui n’ont plus en face d’elles des concurrents, mais des adversaires, prêts à tout pour se maintenir dans la course à la compétitivité et à l’innovation.
Pour toute entreprise, prévenir les risques[1], c’est aussi protéger son patrimoine matériel et immatériel des actes de malveillance (vols d’informations stratégiques, contrefaçons et/ou vol de savoir-faire, fraudes, fraudes au faux président, détournements de fonds, débauches de collaborateurs, atteintes à la réputation, etc.).
Pour arriver à leurs fins, les adversaires mettent en œuvre des moyens plus ou moins violents : violation des locaux, piratage informatique (cyber-attaques), chantage, manipulation, campagne de dénigrement et de déstabilisation, prise de participation ou rachats hostiles, kidnapping et prise d’otages, sabotages internes etc. Dans tous les cas, les conséquences pour les entreprises sont lourdes et mettent très souvent en péril leur pérennité.
La lutte contre ces actes de malveillance se concrétise par une nécessaire prise de conscience et par la mise en place de mesures de sûreté.
Alors que faire pour être en mesure de faire face à une attaque ?
QUELQUES RÈGLES DE BASE À METTRE EN ŒUVRE :
- Identifier, évaluer et prioriser les vulnérabilités et les menaces susceptibles d’impacter l’entreprise ;
- Définir une politique globale de protection ;
- Envisager des scénarios de crises et élaborer un plan de continuité de l’activité (PCA) ;
- Impliquer l’ensemble des collaborateurs à la démarche de protection, les former et les sensibiliser à la sûreté économique ;
- Évaluer régulièrement la solidité des procédures et apporter les modifications nécessaires, notamment en prenant en compte les nouvelles menaces.
La sûreté économique doit devenir une priorité pour les entreprises. Sans tomber dans une paranoïa délirante, il est primordial d’éviter un certain laxisme.
Le fait d’être conscient des risques auxquels doit faire face l’entreprise, c’est se donner les moyens de mieux les anticiper.
Il faut se rapprocher de la pensée taoïste et de la philosophie de Sun Tzu sur l’art de la guerre et faire sienne la devise suivante : « Mieux vaut se préparer à déjouer une attaque, au lieu d’espérer qu’elle ne se produise pas. »
Prévention des accidents : mesures de sécurité.